Texte inédit pour le site de Ballast
D’une part, le rapport de l’IPBES — la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques — paru le 6 mai 2019. De l’autre, l’ouvrage Le Détail du monde, sous-titré L’Art perdu de la description de la nature, publié deux mois plus tôt par l’historien Romain Bertrand. Le premier indique que « la santé des écosystèmes dont nous dépendons, comme toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais » ; le second, fort de plus ou moins lointains travaux naturalistes, appelle à saisir « l’infinie variété des êtres vivants ». Les deux documents n’étaient pas destinés à dialoguer ; l’auteur, entre poésie et pourcentages, en propose une lecture croisée. ☰ Par Roméo Bondon
23 juin 1802, Équateur. Alexander Von Humboldt et son assistant Aimé Bonpland gravissent pour la première fois le volcan Chimborazo, alors considéré, avec ses 6 200 mètres d’altitude, comme le plus haut sommet du monde. Le premier, jeune géographe allemand, s’apprête à marquer de ses découvertes la science européenne. Ses réflexions en 30 volumes issues de ce Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent inspireront d’illustres successeurs : le père de la théorie de l’évolution Darwin, celui de la protection de l’environnement nord-américaine Marsh ou encore l’inspirateur de l’écologie scientifique Haeckel. De cette ascension, l’historien Romain Bertrand, dans Le Détail du monde, retient cette singulière esquisse : « un dessin bifide du volcan, un croquis à la pointe sèche scindé de bas en haut par une ligne incurvée. » On y voit d’un côté l’étagement de la végétation en fonction de l’altitude et, de l’autre, « des noms savants, disposés en quinconce, des plantes et des mousses identifiées au fil de l’ascension ». Voici l’image du monde, les mots pour le décrire, et le monde lui-même enfin, condensé dans la roche basaltique foulée par les deux explorateurs. Cette expérience, tirée d’un voyage de cinq années, donnera lieu à un projet dément formulé en 1834 par Humboldt : « J’ai la folle idée de décrire, dans un seul et même ouvrage d’un style vif et d’une forme attrayante, tout le monde physique, tout ce que nous savons, depuis les nébuleuses jusqu’à la géographie des mousses sur les rochers granitiques. »
« Tout ce qui se sait désormais sur le vivant et sa dégradation : chronique d’une mort annoncée, testament ou manifestation d’un sursaut. »
6 mai 2019. Repris par une couverture médiatique détonante, des revues scientifiques aux journaux gratuits, le premier rapport global concernant l’état de la biodiversité mondiale est rendu public. Produit de la synthèse de 15 000 articles scientifiques et documents opérationnels, ses 1 700 pages n’ont certainement pas été lues par la plupart de ceux les commentant — la somme est imposante. Au mieux sont-ils allés jeter un œil au-delà du communiqué de presse, sur les lignes du résumé à destination des « décideurs1 ». Ce bruit soudain, comparable à celui audible lors des publications de rapports similaires, sur le climat, par le GIEC, est retombé bien vite. Passées les déclarations de principe de ces « décideurs » auxquels il s’adresse, une actualité foisonnante a tôt fait de le remplacer. Malgré le poids du constat et le sérieux de l’étude, a‑t-on vu passer, pour reprendre les termes du philosophe Frédéric Lordon, un nouvel « appel sans suite » ? Pour que l’IPBES, groupe international de scientifiques spécialistes de la biodiversité, impose sa stature, d’autres rapports de ce type seront nécessaires. Le fossé entre l’audience du changement climatique et celle de l’érosion de la biodiversité est encore à combler2.
Ce n’est pas d’une critique des médias dont il sera ici question, ni d’une compilation de remarques acerbes à destination de celles et ceux qui les méritent par leur inaction, mais, simplement, d’une comparaison de deux formes de mise en écrit du monde. L’observation et la mesure président ces discours. D’une part, l’actualité. La compilation, digérée par 450 scientifiques, de tout ce qui se sait désormais sur le vivant et sa dégradation : chronique d’une mort annoncée, testament ou manifestation d’un sursaut. De l’autre, l’Histoire. Celle, dressée par Romain Bertrand, de « l’art perdu de la description de la nature » à une époque où coléoptères et oiseaux étaient découverts par centaines chaque année. L’historien, spécialiste du fait colonial en Asie du sud-est, aborde les sciences naturelles par une succession de portraits qui se chevauchent, à une période charnière pour ces disciplines : les explications théologiques de la diversité du vivant laissait place à la théorie de l’évolution et aux mécanismes d’adaptation des espèces, tandis que la lecture biblique des fossiles se voyait dépassée par la géologie de son fondateur Lyell. Ce n’était plus une fin qui était recherchée en toute chose, mais proprement toute chose, pour en rendre compte dans le but de parfaire le tableau de la nature qui s’esquissait peu à peu. Aujourd’hui, il s’agit d’embrasser la connaissance du monde d’un seul tenant, pour parer à un effondrement. Hier, c’était pour en fêter l’infinie diversité. En somme, le récit des fruits jaillissant d’une « folle idée », confronté à l’analyse alarmante des idées folles qui ont mené au monde que l’on connaît. Parer au désastre attendu semble insurmontable. La parade pourrait pourtant prendre source — couper les amarres du capitalisme y aidant — dans le désir de se rendre « à nouveau émerveillable3 ».
De la totalisation du monde à la globalisation du vivant
Le géographe Humboldt n’est pas seul à peupler Le Détail du monde. D’autres se sont exercés avec lui à cet « art perdu » qu’est parti chercher Romain Bertrand dans les archives de ces savants de tous bords. Ce qui les relie, les distingue aussi, des productions scientifiques actuelles : une attention au détail qui reste solidaire du désir d’une impossible totalité. L’humain, souvent, est absent de leurs descriptions. Certains même paraissent misanthropes. Ainsi du Britannique Tom Harrisson, qui fut pour Romain Bertrand « le premier et probablement dernier sociologue à parler la langue des oiseaux. » Irascible avec ses semblables, il les a pourtant scrutés dans leurs moindres détails, autant que ces campagnes anglaises qui ont passionné sa jeunesse. D’autres n’ont simplement pas accordé au genre humain cette posture de supériorité que ce-dernier s’est lui-même attribué. Quand un homme — rarement une femme — est présent dans une description, c’est au même titre que l’insecte qui tourne autour de lui ou que l’arbre à l’ombre duquel il est assis : l’humain fait, comme tout ce qui est, partie du monde. « Aucune créature, aucun phénomène ne possédait sur les autres d’ascendant narratif. […] Ce n’est pas que les hommes comptaient peu, c’est que tout comptait énormément. » Une affirmation avec laquelle tranchent les articles scientifiques compilés dans le rapport de l’IPBES.
« Quand un homme est présent dans une description, c’est au même titre que l’insecte qui tourne autour de lui ou que l’arbre à l’ombre duquel il est assis. »
De nos jours, pour obtenir une audience, des mots-clés doivent être employés : ils permettent de trier parmi l’inflation scientifique que produit la mise en concurrence des chercheurs et chercheuses. Souvent simples, assez généraux et d’une abstraction suffisante pour être repris par des « décideurs » politiques, ceux de la biologie de la conservation sont désormais bien connus et parsèment les introductions des revues Nature, PNAS ou Science : « biodiversité », « fonction écologique », « services écosystémiques ». Le premier condense en un vocable la diversité génétique au sein des populations, la diversité spécifique à l’intérieur des espèces et entre elles, ainsi que la diversité écosystémique entre les milieux et les interactions qui s’y déploient4. Le deuxième traduit les actions produites par un mécanisme chimique, physique ou biologique qui permet la continuité de l’ensemble. Le dernier répond à la marchandisation de la nature, subsumant tout ce qui en fait la beauté derrière les services qu’elle nous rend5. De « nature », d’ailleurs, il est particulièrement question dans le rapport de l’IPBES : le résumé à destination des « décideurs » ne contient pas moins de 169 occurrences du terme. Mais ce sont ses « contributions » qui sont particulièrement mises en avant. En somme, il n’est pas question de milieux naturels si leur dégradation n’a pas d’incidence sur les humains qui l’habitent ou en dépendent. Des mots, trop plein de tous ces sens qu’on veut leur prêter, dominent les déclarations actuelles sur le monde physique et vivant. À lire Romain Bertrand, ça n’est pas nouveau. Cherchant le tout dans l’Un, comme auparavant le monisme6 du fondateur de l’écologie scientifique, Ernst Haeckel, ou l’Un dans le tout, comme au XIXe siècle une poignée de prêtres anglicans soutenant qu’une « théologie naturelle » présidait l’organisation des choses de la nature, le vocable « biodiversité » court-circuite la complexité de ce qu’il recoupe. Il veut tout prendre mais s’arrête à l’inanimé ; cours d’eau, formations géologiques et climats réagissent avec le vivant autant que l’inverse. Faut-il alors étendre encore une notion déjà distendue par ceux l’employant à tort et à travers ? À chercher l’efficacité en même temps que l’exhaustivité, les particularités du monde — qui en font la singularité — se perdent.
Il n’y a pas lieu de jeter la pierre aux rédacteurs du rapport : pour la première fois dans un texte onusien un parti pris décolonial et critique de la croissance s’affiche sans retenue. Aussi, il renseigne comme jamais sur l’état actuel du vivant, à la surface terrestre comme dans les océans. Aucun milieu naturel n’est mis au banc : tous diminués, dégradés, abîmés, ils sont chacun concernés. Si certains n’apparaissent pas, il ne fait aucun doute qu’ils sont cités dans l’épais document de travail. Un pourcentage accompagne leur réduction ou leur corruption. Aux mots se mêlent des chiffres : non plus pour donner une mesure à la terre comme au temps de ces « arpenteurs7 » que furent dans leur jeunesse l’entomologiste Alfred Russell Wallace ou le déjà cité Alexandre Von Humboldt, mais pour calculer son érosion. Le monde est devenu un sol calcaire sur lequel la pluie ne cesse de tomber : des cavités se forment et, se rencontrant, c’est tout un socle qui s’effondre. Aux insectes : 41 % sont menacés8. Aux oiseaux : les populations se sont réduites d’un tiers en campagne9. Aux mammifères : leur capacité de mouvement s’amenuise en raison de la fragmentation de leur habitat10. Autant de statistiques qui s’accumulent, récemment commentées avec acuité par le philosophe des sciences Vincent Devictor dans un article. Coi devant une palmeraie de Bornéo, Romain Bertrand dit s’être alors rendu compte de son incapacité à mettre des mots sur ce qui s’offrait à lui. Il s’en explique à la fin de l’ouvrage : « Ce n’est pas que le monde est muet, mais que nous avons oublié sa langue. » Savoir se taire est en certains cas une vertu ; mais au mutisme de l’auteur, se joint celui — chiffres à l’appui — de ce qui l’entoure.
Un aperçu de ce qui se meurt
À ces deux manières, l’une systématique, l’autre systémique, d’appréhender le vivant, répond un même moteur qui en constitue pourtant la négation : la mort. Ce qui a motivé la fondation de l’IPBES en 2012 est le constat d’un effondrement de la biodiversité, une crainte renouvelée d’une sixième extinction. Une même réaction avait donné lieu à la constitution d’une discipline d’action pour le vivant, la biologie de la conservation dans les années 1980. Dans un sens, faire état d’un déclin pour encourager un sursaut. C’est la rareté qui préside ces rencontres scientifiques, là où l’abondance déclenchait des vocations les siècles passés. Aujourd’hui un regret, la mort était pendant un temps — et le reste en bien des cas — le corollaire paradoxal à l’émerveillement pour le vivant. Le Détail du monde est source d’ahurissement devant la beauté comme d’effroi. À la fin du XIXe siècle, c’est en suivant des pistes jonchées de cadavres pourtant absents de son œuvre que le peintre français Louis Tinayre s’est initié au dessin « sur le motif » : à Madagascar derrière les colonnes militaires annexant l’île, ou dans le Grand Nord, à la suite de son camarade Albert Ier de Monaco, dont la pratique de chasse tournait au génocide. Observateur de la nature, Louis Tinayre l’était ; mais l’étudiait-il, et plus encore, l’aimait-il ?
« À ces deux manières d’appréhender le vivant, répond un même moteur qui en constitue pourtant la négation : la mort. »
Ces critères n’auraient pas forcément impliqués de meilleures pratiques. La passion des insectes conduisit Alfred Russell Wallace, concurrent de Darwin pour la paternité de la sélection naturelle, à se faire thanatologue. Mais « la description enthousiaste des membranes diaphanes, des tarses épineux et des carapaces irisées ne doit pas faire oublier que c’est toujours de chasse dont il s’agit, puisque sitôt ramenés au bungalow, les insectes sont plongés dans des bocaux d’éthanol, puis crucifiés sur l’étaloir. Mille petites agonies jonchent le plancher de bambou de la véranda de Wallace ». Dans un même élan vers les êtres peuplant le monde, l’amour et la mort cohabitent. Plus proche de nous, on peut se rappeler cette scène11 du Monde du silence, dans laquelle l’équipage du commandant Cousteau met à mort dans une joie virile les requins nageant autour du bateau. La répétition est à la base de la pédagogie : multiplier le nombre de cétacés découpés leur a certainement appris quelque chose — ou non.
N’est-il donc pas possible de préserver ce qui est, sans que cela soit en danger de disparaître, ni de conserver l’abondance sans s’y attaquer en tout impunité ? Peut-être y‑eut-il dans ces délires mortuaires cette même pulsion ressentie par les deux frères du roman de Pierre Bergounioux, La Bête faramineuse. Si l’élan est le même, les deux personnages gardent peut-être pour eux l’excuse de l’enfance. La curiosité pour le vivant et le désir de sa possession en eux se condensent. Il y a « trompe la mort », ce papillon qui, dès lors qu’ils le voient, leur semble destiné — jusqu’à ce qu’ils l’enferment dans une boîte. Il y a ces récits de chasse en Afrique, dans le bureau du grand-père. Il y a la « bête » qui, sans que l’on sache si elle est bien réelle, est traquée dans la forêt alentour. À ce désir de posséder, d’ouvrir, de tout voir, à cette pensée « de l’entaille » Romain Bertrand propose un antidote, trouvé parmi des naturalistes encore, mais poètes aussi : il s’agit « simplement », dit-il, « de rester à la surface des choses. »
Connaître la prose de la poésie quotidienne
De « l’entaille du monde » à la « surface des choses » : ces deux expressions encadrent un livre dans lequel le chemin passe de la destruction systématique, et appréciée, à l’observation non létale, mais dédaignée. Dans les phrases même de certaines des figures abordées par l’auteur s’esquissent un rapport d’égalité entre les composants du vivant. Ainsi de l’ornithologue Eliot Howard, pour qui « il ne s’agit plus de penser à propos des oiseaux, donc à leur place, mais avec eux ; non plus de les regarder, mais de voir le monde tel qu’ils le voient ; d’écrire comme ils éprouvent, et ainsi d’abolir toute distance, tout dénivelé entre le langage de la description et celui de l’expérience ». Les tentatives d’accéder à ce regard partagé ont été mises en mot par la poète et éditrice Fabienne Raphoz : « Combien de fois — je pense que j’y reviendrai — le paysage ne s’est-il pas progressivement transformé, dans mon corps du moins, en territoire, quand, jumelle coincée sur les yeux à m’en faire péter les arcades, je fixais l’oiseau et que, par capillarité, les alentours n’étaient plus regardés
mais sentis. Je ne saurai jamais, hélas, ce que c’est qu’être oiseau, mais j’ai parfois approché, du moins ressenti, cette transparence qui fait que, lui, l’oiseau ne me voyait plus, dans le même temps où se transformait en moi cet être-là de l’être sur un territoire qui est le sien12 ». S’il est toujours affaire d’interprétation, lorsque celle-ci est bien sentie, elle peut mener à considérer à plus haut sens ce qui nous entoure.
« Se faire naturaliste est à la portée de tous dès lors que les moyens sont donnés. La frontière entre connaître le monde et le défendre est fine. »
En épousant les choses au point de quasiment les éprouver, une langue, cette langue même que Romain Bertrand a recherché, éclot. C’est celle de la poésie singulière de Ponge ; celle aussi des descriptions de loups qu’affectionne Baptiste Morizot chez certains éthologues13, là où l’humain s’est retiré du discours. Il ne s’agit pas pour les membres de l’IPBES de s’adonner à la description détaillée de tous leurs objets, ni de faire rimer leurs rapports. Là n’est pas leur but, et leur légitimité s’en verrait atteinte. Mais pour que leur constat à la limite d’un abyme touche plus largement que les seuls « décideurs » auxquels il est d’abord adressé, un cortège de mots et de formes peut être convoqué : le tout est de le mettre à disposition de tous, pour ne plus se retrouver coi face à une palmeraie. En somme, donner l’occasion à chacun de nommer ce qui est, pour s’amuser ensuite à le retrouver, le chercher, l’observer, le protéger. Et que chez tous la curiosité prenne le pas sur la résignation martelée. Romain Bertrand montre que les historiens ne sont pas en reste dans cette tâche. D’après lui, ils « n’ont pas à fournir à leur époque les ancêtres qu’elle réclame, mais à rappeler à son souvenir ceux dont elle n’a plus idée et qui lui indiquent, de la voix calme des vaincus, ce qu’elle aurait pu être. Voilà pourquoi, si notre temps ne veut que Darwin il faut lui donner Wallace ».
Dans le désir de s’adonner à un récit des plus justes, quelques naturalistes, poètes et philosophes des deux derniers siècles ont donné voix à leur amour du monde et de ses êtres, animés ou non. Tenter de décrire au plus près est la tâche de tout auteur·e. Devant son ampleur, beaucoup sont tentés de réduire le champ. Mais comme le montre Romain Bertrand à travers ces quelques portraits, « les êtres naturels sont comme les êtres chers : il n’est possible, pour les aimer tous, que de les aimer un par un ». Se faire naturaliste est à la portée de tous dès lors que les moyens sont donnés. La frontière entre connaître le monde et le défendre est fine : certains déjà ont passé le pas14. Porter attention à la fauvette comme au vautour, au campagnol comme au loup, au mérou comme à l’oursin. À la pierre sur laquelle tout sommeille, aussi. Retrouver la vue, s’ouvrir aux chants, et jamais plus les mots ne manqueront.
Illustrations de bannière et de vignette : John J. Audubon
- IPBES, 2019, « Summary for policymakers of the global report on biodiversity and ecosystem services of the IPBES ».[↩]
- Legagneux et al., « Our House is Burning : Discrepancy in Climate Change vs. Biodiversity Coverage in the Media as Compared to Scientific Literature », Frontiers in Ecology and Evolution, 2018, vol.5.[↩]
- Alain Damasio, La Horde du contrevent, La Volte, 2004, p. 382.[↩]
- Voir pour une synthèse sur cette notion, Virginie Maris, Philosophie de la biodiversité. Petite éthique pour une nature en péril, Buchet Castel, 2016.[↩]
- Voir pour une synthèse sur cette notion, Virginie Maris, Nature à vendre. Les limites des services écosystémiques, Quae, 2014.[↩]
- Position philosophique qui affirme l’unité indivisible de l’être.[↩]
- D. Kelhmann, Les Arpenteurs du monde, Actes Sud, 2007.[↩]
- Sanchez-Bayo et Wyckhuys, 2019, « Worldwide decline of the entomofauna : A review of its drivers », Biological Conservation, vol. 232, pp.8–27.[↩]
- CNRS Le Journal, 30 mars 2018, « Où sont passés les oiseaux des champs ? ».[↩]
- Tucker et al., 2018, « Moving in the Anthropocene : Global reducations in terrestrial mammalian movements », Science, vol. 359, n° 6374, pp.466–469.[↩]
- Là-bas si j’y suis, 23 juillet 2016, « Le monde du silence, un film naïvement dégueulasse ».[↩]
- Fabienne Raphoz, Parce que l’oiseau, José Corti, 2018.[↩]
- Baptiste Morizot, Les Diplomates, Wildproject, 2016.[↩]
- Les Naturalistes en lutte mobilisés sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes sont un exemple parmi d’autres.[↩]
REBONDS
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