Texte inédit | Ballast
Le 4 novembre 2024, les maires kurdes des villes de Elîh, Merdîn et Xalfetî ont vu l’accès à leurs locaux interdit par d’importants déploiements policiers. Comme en 2014 et en 2019 dans de nombreuses villes des régions kurdes de Turquie, l’État a décidé de les destituer de leurs fonctions et de les remplacer par des administrateurs — les kayyum. Quelques jours plus tôt, l’un de nos rédacteurs rencontrait des élu·es de la municipalité d’Amed — Diyarbakır, en turc — qui, avec ses deux millions d’habitant·es, est la plus grande métropole à majorité kurde du pays. Sept mois après les dernières élections municipales, elles et ils s’affairent à reconstruire un service public fortement dégradé après huit années aux mains de l’État turc. ☰ Par Loez
En ce début de week-end, les artères commerçantes du quartier de Sur, enserré par ses grandes murailles en basalte noir classées au patrimoine mondiale de l’UNESCO, fourmillent d’activité. Les grappes de touristes s’agglutinent devant la grande mosquée Ulu camii. Dans l’ombre des ruelles pavées, à l’écart des grands axes, les habitant·es vaquent à leurs occupations et les enfants jouent. C’est là que, neuf ans plus tôt, une jeunesse kurde poussée à bout avait dressé des barricades et proclamé l’autonomie du quartier vis-à-vis du régime turc. La répression menée par celui-ci a laissé des traces : des impacts de balles, encore visibles à certains endroits, et une large partie du quartier en ruine. Après que les bulldozers ont déblayé les gravats des maisons bombardées, de nouvelles habitations ont été reconstruites. Elles ressemblent davantage aux prisons étatiques qu’aux anciennes demeures de la ville. Longtemps boudées par les habitant·es, certaines ont fini par être occupées après le tremblement de terre survenu en février 2023, par des personnes à la recherche d’un logement ne risquant pas de s’effondrer.
L’action de l’État à Sur n’a pas laissé que des bâtiments en ruine. Elle a aussi cherché à démanteler les structures organisationnelles de l’opposition kurde, en particulier les structures municipales, interfaces importantes entre la population et le mouvement politique, qui a pu y mettre en œuvre ses projets. Si la répression du mouvement d’autonomie s’est achevée en mars 2016, quatre mois plus tard, Erdoğan a pris comme prétexte un coup d’État manqué au mois de juillet, avec lequel les Kurdes n’avaient rien à voir, pour se débarrasser de l’opposition kurde, organisée notamment au sein du Parti démocratique des peuples (HDP). Il s’est attaqué aux député·es et aux élu·es municipaux. Le système de co-maire, une femme et un homme, mis en place par le HDP, n’a pas de valeur juridique. Officiellement, la personne faisant fonction de maire est la tête de liste. À Amed, en 2016, c’est donc Gültan Kışanak, une femme politique expérimentée et populaire, qui est démise de ses fonctions, rapidement emprisonnée et remplacée par un kayyum. Rebelote en 2019. Après avoir remporté les élections municipales en 2019 sous la bannière du HDP, Selçuk Mizralı, médecin de formation, est lui aussi limogé et embastillé quelques mois après son élection.
La mise sous tutelle des mairies, une gestion coloniale
« Les kayyum sont un rouage clé de l’administration coloniale des régions kurdes »
Le 31 mars 2024, date des élections municipales en Turquie, la crainte de voir le scénario se reproduire était grande. Mais cette fois, ce sont d’autres villes qui ont été visées. Dès le lendemain du scrutin, l’État a essayé de voler la victoire de Neslihan Şedal et Abdullah Zeydan dans la ville de Wan, avant de reculer devant une importante mobilisation populaire. À Colemêrg (Hakkari, en turc), Mehmet Sıddık Akış aura eu moins de chance. Le pouvoir a exhumé contre lui un dossier datant de 2014 et a condamné le cinquantenaire à 19 ans et demi de prison sous l’accusation « d’appartenance à une organisation terroriste » habituellement utilisée pour museler les opposant·es. Quelques mois plus tard, le 4 novembre, ce sont trois autres villes qui sont visées. La date ne doit rien au hasard : exactement huit ans auparavant, Selahattin Demirtaş, leader charismatique du HDP, était arrêté.
Comme le note le chercheur Sedat Uluğuna, la pratique des kayyum n’est pas nouvelle. Elle remonte à 1912 et a ensuite été largement appliquée par la République turque, notamment durant les années 1990, période de répression violente du mouvement kurde. Erdoğan s’inscrit donc dans les pas du régime kémaliste1 qui l’a précédé. Les kayyum sont un rouage clé de l’administration coloniale des régions kurdes : leur rôle est de pacifier la population, d’éliminer l’opposition et de s’approprier les ressources locales. Fait nouveau toutefois : quelques jours avant l’intervention dans les régions kurdes, Ahmet Özer, maire du parti d’opposition kémaliste CHP du district d’Esenyurt à Istanbul, a été démis de ses fonctions et emprisonné au prétexte — délirant — d’avoir eu des liens avec le PKK2. Peu habituée à être ainsi visée, qui plus est dans les régions non kurdes de l’Ouest, l’opposition nationaliste a protesté contre les attaques sur les mairies kurdes.
Durant leurs huit années de régence à Amed, les kayyum ont non seulement remplacé les co-maires à la tête de la métropole, mais également à celle des mairies de quartier. « Nous avons repris une ruine et nous essayons de reconstruire quelque chose à l’intérieur des décombres », lance Gulan Önkol. La jeune femme, qui se définit aussi comme « handicapée et kurde », a été élue à la tête de la municipalité du quartier de Sur conjointement avec Adnan Örhan. Une circonscription qui ne se limite pas à la zone urbaine mais inclut également 258 villages et représente 51 % de la métropole d’Amed.
Le kayyum qui dirigeait le district de Sur est parti en laissant derrière lui une dette astronomique : près de 143 millions de livres turques, soit environ 4 millions d’euros. À l’échelle de la métropole, la dette s’élève en tout à 100 millions d’euros. En mars, avant les élections, près de 50 % du budget de l’année avait déjà été dépensé. Une grande partie a été utilisée pour payer une masse salariale surdimensionnée par rapport aux besoins réels. « Ils ont essayé de transformer les municipalités en source d’emploi, bien que nous ne puissions pas le prouver, nous pouvons l’affirmer d’après les rumeurs que nous avons entendues. Beaucoup ont été employés en échange de pots-de-vin. » Doğan Hatun, co-maire de la métropole, renchérit sur ces pratiques de corruption et de clientélisme. Il cite l’exemple du réseau de transport public dont la nouvelle équipe a dû, dès son arrivée, se séparer des gestionnaires, qui détournaient l’argent du service et favorisaient des entreprises complices pour réaliser des réparations sur les véhicules à des coûts exorbitants. Il résume le but de cette politique : « Une telle ville n’a plus d’ordre, plus de règles, plus de respect, plus d’hospitalité. [L]a société voit la façon dont vous la gérez, et elle devient impuissante. Quand il n’y a plus rien à faire, chacun essaie d’accomplir son destin avec ses propres forces ou avec les méthodes auxquelles il a accès. »
« Ce fonctionnement prédateur, en dehors des règles du droit, est symptomatique de la vision coloniale des kayyum, qui ne servent pas le peuple, mais l’État. »
En plus d’utiliser les financements de la municipalité, proportionnels à la population, le kayyum a revendu des terrains appartenant à la ville pour couvrir les salaires et absorber les dépenses. Ce fonctionnement prédateur, en dehors des règles du droit, est symptomatique de la vision coloniale des kayyum, qui ne servent pas le peuple, mais l’État. « Depuis notre arrivée, nous ne faisons que payer les salaires. Il n’y a aucun excédent dans la caisse, au contraire, nous sommes constamment en déficit. Nous avons dû baisser de 20 % les salaires pendant environ trois mois. Nous ne pouvons pas payer les assurances. Notre dette est maintenant passée à 160 millions », détaille Gulan.
Faute d’autres sources de revenus, la mairie survit sous perfusion de l’aide de la métropole et des autres mairies de quartier. Pendant huit ans, les travaux d’entretien ont été négligés et les services publics laissés à l’abandon, ce qui fait peser un fardeau supplémentaire sur la mairie de Sur. « L’attente du public est très forte » explique Adnan Örhan. « Bien sûr, après avoir été présents pendant environ six mois, nous avons développé un certain nombre de projets afin de créer des alternatives, à la fois sur le plan économique et pour ouvrir des opportunités d’emploi. Nous essayons de les réaliser progressivement. » Les deux tiers des habitant·es du quartier, dépossédés de leurs dirigeant·es pourtant élu·es avec une large majorité, avaient boycotté la mairie pendant huit ans. Le tiers restant, partisan de Hüda-Par3, parti kurde conservateur allié au régime turc, a pu bénéficier des faveurs de celui-ci, notamment en ce qui concerne les activités commerciales.
Dorénavant, les habitant·es estiment que la mairie doit travailler pour eux et fournir les services attendus, avec une certaine forme d’urgence. « Nous sommes déterminés », reprend Adnan Örhan. « Au cours de cette période de cinq ans, nous avons pour objectif de répondre à tous les besoins fondamentaux de Sur. En même temps, nous prévoyons des activités sociales et culturelles. [Avec le kayyum] il y avait une politique d’assimilation, et ces politiques d’assimilation ont entraîné un important rétrécissement, une fermeture en termes de langue, de culture, de projets pour les enfants et les femmes. » C’est là un autre rôle des administrateurs : prolonger les politiques d’assimilation de l’État turc, qui refuse aux Kurdes toute autonomie politique et n’autorise la pratique culturelle que si elle s’inscrit dans un passé folklorisé compatible avec l’histoire officielle, et non pas comme un patrimoine vivant. « Nous avons commencé à rouvrir toutes ces portes, et notre travail se poursuit en ce sens. Peu importe la difficulté des conditions, nous le poursuivons avec détermination. »
Projets et entraves
« La population attend tout de nous », constate pour sa part Gulan Önkol. « Je le dis sans exagération. Il y a un peuple sans État. Ou qui se voit comme tel. Qui ne se sent pas faire partie du système étatique actuel, qui ne le considère pas comme représentatif. Parce que sa langue est rejetée, son identité est rejetée. Jusqu’à aujourd’hui, [pour l’État] n’y a pas de Kurdes. » Alors, explique-t-elle, les gens attendent que ce soit le pouvoir local qu’ils ont choisi qui leur fournisse les services publics nécessaires : recherche d’emploi, prise en charge des victimes de violences, soutien juridique, aide pour les situations de précarité… « De même, au sens technique, pour les travaux de construction de routes, les problèmes d’infrastructures… Cela fait déjà partie des services propres des municipalités. Dans le cadre du municipalisme social, que nous avons adopté dans notre propre projet, nous avons pu l’expliquer au public. Il n’y a pas de problème à ce sujet. Mais je voudrais juste mentionner une chose : nos municipalités ne sont pas seulement des pourvoyeuses d’emploi. Nous menons un travail social qui comprend des activités culturelles, artistiques, éducatives, de solidarité et de soutien social. En ce sens, nous répondons aux demandes des citoyens lorsqu’ils s’adressent à nous. Nous sommes constamment en train de chercher des ressources, de développer des méthodes, de construire des projets. »
« À l’inverse, nos politiques actuelles dépendent de ce que veulent les citoyens. Nous allons à la rencontre des gens sur place, nous discutons avec eux et nous fournissons des services conformes à leurs demandes. »
Outre les dettes, le kayyum a dépossédé Sur d’une partie de ses biens fonciers au profit des autorités étatiques. La gestion des cinq quartiers laissés en ruine après les combats de 2015–2016 a été transférée au ministère de l’Environnement et de l’Urbanisation. Le ministère de la Culture y a également son mot à dire. Mais pas la municipalité, qui a perdu ses prérogatives sur le sujet. Or, dans ce même processus, 15 à 20 000 personnes ont été expropriées de force, éparpillées et relogées dans des quartiers éloignés de Sur. Si, dans les années 1990, lorsque l’armée turque brûlait les villages kurdes, elle forçait leurs habitant·es à s’installer en périphérie des grandes villes, l’exil est désormais intra-urbain. « Une migration forcée », affirme Adnan Örhan, qui souligne le contraste avec leur approche : « À l’inverse, nos politiques actuelles dépendent de ce que veulent les citoyens. Nous allons à la rencontre des gens sur place, nous discutons avec eux et nous fournissons des services conformes à leurs demandes. Par exemple, si nous construisons ne serait-ce qu’un petit parc, nous allons demander aux habitants du quartier, aux enfants, aux jeunes et aux femmes, quel type de parc ils veulent ou d’ailleurs s’ils veulent un parc, ou bien que quelque chose d’autre soit construit. »
Mais l’État met délibérément des bâtons dans les roues des nouveaux élu·es. D’abord juridiquement, comme le soulignent les deux co-maires de Sur. Le ministère de l’Environnement et de l’Urbanisation leur a écrit pour leur signifier que la mairie ne pourrait pas délivrer de permis de construire pour de nouveaux bâtiments dans les limites de Sur, mettant ainsi à mal une de leurs prérogatives. Les élus devront demander l’autorisation pour toute réalisation. Adan Örhan dénonce des conditions injustes, différentes de celles des autres municipalités, notamment celles des provinces de l’Ouest. « C’est une forme de kayyum à distance » conclut-il.
« Il n’y a pas de concept de transformation urbaine dans la politique de notre parti » affirme Gulan Önkol. « Nous nous appuyons sur une transformation décentralisée. Pour nous, les décisions de construction sont basées sur la mémoire de la ville, l’espace, la culture des gens, le mode de vie de cette région. En même temps, la bonne
construction se fait à partir des demandes des gens. Sur est un lieu avec une mémoire, une histoire et, dans un sens, un lieu qui abrite de nombreuses structures cosmopolites différentes depuis des années. Depuis 2015, la population ne cesse de migrer dans le cadre des politiques de guerre spéciales menées ici. Elle lutte contre la pauvreté. Elle est laissée à la merci de la drogue. Les rues sont désertes, les maisons sont abandonnées et négligées à cause de la pauvreté. [E]n d’autres termes, on s’efforce de transformer ces lieux en zones d’insécurité. Mais en même temps, avec l’abandon de ces lieux, une déréliction s’installe. C’est la raison pour laquelle une démarche politique correcte consisterait à mettre en œuvre des travaux d’assainissement des rues, des quartiers. »
En mars 2016, alors que les combats dans Sur étaient à peine achevés, le premier ministre Ahmet Davutoğlu, de passage dans la ville, déclarait vouloir faire du quartier « la nouvelle Tolède », susceptible d’attirer touristes et investisseurs. Le but est double : folkloriser la culture et l’histoire du site, et en tirer profit. Il annonçait ainsi le processus d’expulsions, de destructions et reconstructions à venir. Pour Gulan, « le problème est la transformation de Sur en musée à ciel ouvert. Nous disons : pourquoi pas, mais il ne s’agit pas de lieux déconnectés des espaces de vie, abandonnés par les gens et considérés uniquement comme des musées. Nous avons pour objectif de ramener l’histoire et la mémoire à leur juste place dans les espaces de vie. Mais bien sûr, notre mandat ne suffira pas pour ce processus. »
« Cette destruction nous a ramenés, nous, cette société, 30 ans en arrière. »
D’un point de vue social, la lutte contre la pauvreté est une priorité à Sur. Dans la ville d’Amed, la crise économique affecte durement la population. D’après Doğan Hatun, co-maire de la métropole, 400 000 jeunes sont au chômage, 60 % de la population travaille de manière intermittente. Il explique comment sous la direction du kayyum, la façon d’accéder aux aides sociales a contribué à propager un sentiment de honte dans la société. Au lieu de se faire discrètement pour les personnes dans le besoin, celles-ci ont été obligées de faire la queue à la vue de tous pour, par exemple, obtenir des colis de nourriture. Dans ce domaine également, l’État cherche à mettre en difficulté les élu·es. Il y a à Sur un centre d’éducation populaire municipal qui propose aux jeunes de les aider à préparer l’examen d’entrée à l’université. Ses professeurs étaient employés par l’État jusqu’à ce qu’il mette fin à tous les contrats après les élections. 517 jeunes se sont retrouvés sur le carreau. Les demandes faites par la mairie pour renouveler ces contrats n’ont pas été traitées, et en raison des finances délicates, elle n’a pas les moyens de suppléer l’État. À l’extérieur des murailles de Sur, dans les quartiers d’Ofis et de Baglar, la mairie métropolitaine a tout même pu ouvrir deux restaurants populaires où l’on peut manger un repas complet pour 2€, moins que le prix d’un sandwich.
« Cette destruction nous a ramenés, nous, cette société, 30 ans en arrière », affirme Doğan Hatun, évoquant ici davantage les dommages subis par le tissu social que les pertes matérielles. Face à la situation précaire dans laquelle elle se trouve, la mairie lance un appel à la solidarité internationale, rendue compliquée par le fait qu’un certain nombre d’élu·es de la métropole sont sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire. « Nous sommes dans un état d’isolement. Nous avons besoin de soutien à la fois au niveau national et international en tant que partie des gouvernements locaux qui luttent pour leur peuple et travaillent pour leur peuple » souligne Adnan Örhan. Gulan Önkol ajoute : « La philosophie Jin, jiyan, azadî
4 et la lutte kurde ont été reconnues dans le monde entier. Notre lutte est une lutte pour les droits humains et, en ce sens, nous avons besoin de solidarité et de soutien. Ne vous méprenez pas : cela ne veut pas dire que nous attendons l’aide d’une main blanche. Ou qu’un sauveur viendra nous tirer de cette situation. Nous voulons de la solidarité. Nous voulons nous organiser et développer cette lutte ensemble. Mais en la menant, nous avons inévitablement des besoins, techniques, matériels ou moraux. Nous avons des besoins au niveau du développement de projets. Nous sommes ouverts à des partenariats nationaux et internationaux dans ce sens et nous attendons un soutien parce que notre autonomie ici, c’est-à-dire notre autonomie dans les gouvernements locaux, est restreinte et entravée. »
Photographies de l’article : Loez | Ballast
- En référence à l’idéologie fondatrice de la République de Turquie, telle que définie par Mustafa Kemal Atatürk.[↩]
- Parti des travailleurs du Kurdistan, dont le dirigeant Abdullah Öcalan est emprisonné depuis 1999. Celui-ci a théorisé le confédéralisme démocratique dont les principes ont été repris par le mouvement civil kurde.[↩]
- Hüda-Par est la façade légale du Hizbullah, un mouvement islamiste kurde ayant servi à former des escadrons de la mort au service du régime turc et coupable de nombreux assassinats de militant·es d’opposition durant la « sale guerre » des années 1990.[↩]
- Femme*, vie, liberté : slogan du mouvement des femmes kurdes repris en Iran dans les révoltes qui ont suivi l’assassinat de Jina Amini à Téhéran par des séides du régime.[↩]
REBONDS
☰ Lire notre article « À Diyarbakır : un village perdu dans la ville », Loez, novembre 2023
☰ Lire notre article « Février, la plaie au cœur du Hatay », Estaban Ruga, mars 2024
☰ Lire notre article « Kurdistan Nord : effacer la mémoire des morts », Loez, juin 2023
☰ Lire notre article « Drogue et contre-insurrection au Kurdistan Nord », Loez, février 2022
☰ Lire notre article « Guerre de l’eau et des mémoires au Kurdistan Nord », Loez, janvier 2022
☰ Lire notre article « À Diyarbakır : effacer la mémoire et réécrire l’histoire », Loez, avril 2021