Texte inédit et traduction d’un article de +972 magazine | Ballast
Le 19 juillet la Cour internationale de justice a condamné l’occupation du territoire palestinien et intimé à l’État israélien de s’en retirer « dans les plus brefs délais ». Après la guerre des Six Jours et l’invasion de la Cisjordanie en 1967, le gouvernement israélien encourage la création de colonies. Depuis lors, les occupants cherchent à déloger des territoires qu’ils s’accaparent les Palestiniens qui y vivent. En 2012, l’un de nos contributeurs s’est rendu dans le village bédouin de Umm al-Khair, bordé par la colonie de Carmel. Douze ans plus tard, Awdah Hathaleen raconte dans le média +972 magazine les démolitions d’habitations par les bulldozers de la police israélienne dans ce même village. Récit à deux voix, par-delà la décennie qui les sépare. ☰ Par Loez et Awdah Hathaleen
Umm al-Khair, juillet 2012.
Le village bédouin de Umm al-Khair est situé dans les montagnes désertiques et rocailleuses du sud de la Palestine, en Cisjordanie occupée. Il s’étale sur deux versants d’une petite colline nue. Les habitations consistent en quelques bâtiments et des tentes, fabriquées à l’aide de bâches et de structures en métal ou en bois. Des enclos à bêtes, des citernes d’eau et des réserves de bois et de fourrage viennent compléter le tableau. Le village est collé à l’énorme colonie de Carmel. Il y a à peine quelques mètres entre les maisons des colons et celles des Bédouins . Mais les barrières grillagées et barbelées donnent la mesure du fossé qui les sépare.
Le soleil tape dur en ce mois de juillet. En arrivant dans le village, quelques enfants viennent à ma rencontre, accompagnés d’un homme. Ils m’indiquent la direction de l’habitation d’Eid al-Hathaleen, sur l’autre versant. Celui-ci m’a vu arriver et me fait de grands gestes de loin. Âgé de 27 ans, il se présente comme un artiste « qui répare les machines », et qualifie son art de politique : avec des matériaux de récupération, il construit des modèles réduits des machines de destruction israéliennes.
« Il y a à peine quelques mètres entre les maisons des colons et celles des Bédouins. Mais les barrières grillagées et barbelées donnent la mesure du fossé qui les sépare. »
Assis autour d’un thé, Eid me raconte l’histoire et la situation du village. Les Bédouins installés à Umm al-Khair sont de la tribu des Jani. Avant la Nakba, ils vivaient dans le désert du Neguev. Chassés de leurs terres par les milices sionistes, ils sont d’abord partis dans les environs de Jérusalem, puis de Jéricho vers la mer Morte. Expulsés à nouveau, ils ont finalement échoué à l’actuel emplacement du camp. C’est le grand-père d’Eid qui a construit leur habitation, bien avant l’arrivée des premiers colons dans la région.
Les colons de Carmel ont commencé à s’installer illégalement dans les années 1980. Au début, les relations avec eux n’étaient pas trop conflictuelles. Les colons étaient alors principalement des personnes d’un âge avancé. La première Intifada a changé la situation. La colonie a commencé à s’étendre de manière illégale au delà de la barrière initialement construite. De nouveaux colons sont arrivés, qui ont alors tenté de chasser les Bédouins. Il se sont appropriés les terres avoisinantes, en particulier celles où poussent des arbres et de l’herbe.
En 2012, les brimades des colons sont devenues quasiment quotidiennes, dans l’impunité la plus totale : au mieux, la police et l’armée n’interviennent alors pas. Généralement, elles soutiennent les actions des colons. Coups de feu, caillassage, intimidation, tabassages, bêtes assassinées, incursions nocturnes dans le camp… L’administration israélienne n’est pas de reste dans le harcèlement de la population : pour des raisons « de sécurité », les Bédouins n’ont le droit de construire aucune structure de plus d’un mètre de hauteur, tentes comprises. Seules les habitations en dur datant d’avant la colonie ne peuvent être rasées. L’armée a déjà ordonné la démolition de plusieurs tentes.
Les villageois ont tenté de freiner le processus en déposant un recours devant la Haute Cour de justice. Désabusé, Eid n’espère pas faire annuler les décisions de l’armée, mais simplement gagner du temps en espérant que la situation évolue. Les colons, eux, peuvent construire en toute impunité. Leurs maisons laides, toutes sorties du même moule, poussent sur la montagne, les unes à côté des autres, à côté du camp, comme une injure aux Bédouins.
« Les colons contrôlent la citerne qui approvisionne le village en eau. En été, ils réduisent drastiquement la quantité allouée aux Palestiniens »
Les colons contrôlent également la citerne qui approvisionne le village en eau. En été, ils réduisent drastiquement la quantité d’eau allouée aux Palestiniens, pour l’utiliser pour leurs pelouses ou pour l’énorme élevage de poulets en batterie situé sur la colline avoisinante. Pour abreuver les bêtes, les Bédouins doivent descendre jusqu’au pipeline pour remplir des citernes d’eau et les remonter. Les citernes sont chères, la corvée pénible. L’eau est précieuse pour eux. La végétation luxuriante de l’autre côté de la colonie devient alors choquante, obscène. D’un côté, c’est la roche aride, sèche et l’eau en quantité restreinte. De l’autre, l’herbe grasse, des fleurs, des arbres qu’on arrose à volonté.
Un jeune homme me montre sa maison. Devant, des débris : les soldats ont rasé une partie plus récente de l’habitation qui se trouvait là, ne laissant qu’une dalle de béton et un magnifique pied de vigne qui a résisté aux bulldozers. La pièce à vivre restante est sombre. Une partie sert de coin cuisine, l’autre d’endroit où dormir. Dans son jardin, il a creusé des trous dans lesquels il va essayer de faire pousser des arbres : c’est difficile à imaginer dans cette rocaille brûlante, mais la volonté du jeune homme impose le respect. Un vieil arbre étire ses branches décharnées le long des murs blancs de la maison.
Plus loin, il me montre une tente vide : une structure métallique et des bâches. Cette tente, trop proche du grillage de la colonie, est en instance de démolition. Dans le grillage, une porte, par laquelle l’armée et les colons débarquent dans le village. Me montrant une citerne d’eau, mon guide m’explique que la nuit les gamins de la colonie s’amusent à jeter des pierres dessus. Elle résonne alors très fort. Le bruit effraie les personnes âgées vivant à proximité. Il me désigne pour finir une route de patrouille qui passe entre le village et la colonie, le long de sa maison. Au départ, les colons avaient prévu de raser son habitation pour y faire passer la route, n’imaginant même pas qu’il allait refuser leur argent et qu’il préférerait garder la maison bâtie par ses ancêtres plutôt que de la vendre. Face à son refus, ne trouvant pas de prétexte pour démolir la maison, antérieure à la construction de la colonie, ils ont dû changer le tracé.
Les Bédouins peinent à continuer leurs activités pastorales. Les montagnes environnantes sont trop pauvres en herbe pour nourrir les bêtes, les colons s’étant appropriés les terres les plus riches. Les bergers doivent alors acheter du fourrage à des prix exorbitants pour nourrir leur troupeau. Comme dans le reste du camp, l’eau fait également cruellement défaut pour les bêtes. On les voit en semi-liberté ou dans leurs enclos, écrasées par la chaleur de l’été, cherchant la moindre parcelle d’ombre disponible. Sous une citerne se retrouvent alors rassemblés le chien et les moutons dans une même quête de fraîcheur.
« Les montagnes environnantes sont trop pauvres en herbe pour nourrir les bêtes, les colons s’étant appropriés les terres les plus riches. »
Quelques cerfs-volants flottent dans les airs, habilement maniés par des enfants du village. Ils sont fabriqués à l’aide de baguettes de bois et de morceaux de toile et de bâche, soigneusement assemblés. C’est à celui qui ira le plus haut ! Et les morceaux de tissu s’élèvent dans les airs, comme un rêve de liberté. Un jeune homme me confie en souriant qu’il compte attacher un drapeau palestinien au sien, et le faire flotter au-dessus de la colonie pour énerver les colons.
Janvier 2022.
La police israélienne lance un raid sur le village d’Umm al-Khair pour saisir les véhicules palestiniens « non enregistrés ». « Hajj » Suleyman al-Hathaleen tente de s’y opposer pacifiquement. Une dépanneuse de la police le renverse et l’écrase. Gisant au sol, il est abandonné à son sort et décède dix jours plus tard à l’hôpital. 15 000 personnes assistent à ses funérailles. Hajj Suleyman était une figure importante et respectée de la communauté. Malgré ses 70 ans passés, il se battait sans relâche pour les droits de son peuple et contre la colonisation israélienne, en particulier contre les pressions des colons de Carmel. Et pour cela il a été assassiné.
Juillet 20241.
Les forces de démolition entrent dans le village. Les enfants courent vers leurs mères, qui se démènent pour récupérer tout ce qu’elles peuvent dans leurs maisons avant qu’il ne soit trop tard. Tout le monde attend avec angoisse de savoir qui va devenir sans-abri aujourd’hui. Les bulldozers se rassemblent au centre du village, puis s’arrêtent. Les soldats débarquent. Les villageois se regardent dans les yeux, cherchant des mots de réconfort, mais il n’y en a pas. Nos enfants nous demandent pourquoi cela arrive, mais nous n’avons pas de réponse.
C’est ce qui s’est passé le 26 juin dans mon village d’Umm al-Khair, en Cisjordanie occupée, lorsque les forces israéliennes ont démoli onze maisons, laissant des familles sans abri dans la chaleur de l’été. Les démolitions n’étaient que le début de ce qui est devenu l’une des semaines les plus violentes de l’histoire de notre petite communauté agricole : nous avons depuis fait face à une forte escalade de la violence des colons, qui ont tiré à balles réelles dans le village et détruit notre système d’approvisionnement en eau pendant une vague de chaleur intense.
« Ce matin-là, nous avons rapidement compris que nous allions assister à une nouvelle opération de démolition de grande envergure. »
Le matin des démolitions, nous avons appris que des fonctionnaires de l’administration civile israélienne, qui gère la vie des Palestiniens sous occupation, étaient rassemblés sur l’autoroute près de notre village avec des agents de la police des frontières2 et des engins de démolition. Nous sommes habitués à vivre des opérations de démolition de grande ampleur ici, dans les collines du sud d’Hébron, sous prétexte que les structures ont été construites sans permis. Pourtant, nous n’avons pas d’autre choix : Israël refuse régulièrement des permis aux Palestiniens de la zone C de la Cisjordanie afin de nous expulser de nos terres. Depuis le 7 octobre, la situation à Umm Al-Khair est encore plus difficile que d’habitude. Ce matin-là, nous avons rapidement compris que nous allions assister à une nouvelle opération de démolition de grande envergure.
Mon cousin, Eid al-Hathaleen, artiste et dirigeant communautaire, est l’un des villageois dont le monde a été bouleversé. « En tant qu’activistes qui documentent régulièrement les démolitions, nous avons immédiatement commencé à surveiller ce qui se passait », a‑t-il déclaré. « Au bout d’un moment, un convoi militaire accompagné de trois bulldozers s’est dirigé vers notre village, a fermé toutes les entrées et a interdit l’accès aux médias et aux militants. »
En entrant dans le village, les forces de démolition se sont directement dirigées vers l’une des plus anciennes tentes d’Umm al-Khair : la tente du martyr Suleiman al-Hathaleen, une figure monumentale qui a dirigé la communauté pendant des années et qui est mort écrasé il y a deux ans par un camion de la police israélienne qui a fait une incursion dans le village. Les soldats ont formé une ligne pour empêcher les habitants d’atteindre la tente avant de la détruire au bulldozer. En état de choc, nous pensions que ce serait peut-être la seule tente démolie ce jour-là. Mais les forces d’occupation ont continué jusqu’à la principale pièce où il y avait de l’électricité dans notre village, jusqu’à la maison d’Eid, puis jusqu’à l’une des plus grandes familles d’Umm al-Khair pour détruire toutes leurs maisons et tout ce qu’elles possédaient.
Au total, dix maisons ont été démolies ce matin-là, ainsi que la tente du conseil du village et la pièce avec de l’électricité solaire. Trente-huit habitants sont désormais sans abri, y compris ma sœur, dont la maison a été détruite avec tous ses biens. Ce qui est particulièrement choquant, c’est que ces maisons étaient parmi les plus anciennes du village, certaines ayant été visées par un ordre de démolition dès 2008. Aujourd’hui, nous nous inquiétons pour chaque maison d’Umm al-Khair.
« Aujourd’hui, nous nous inquiétons pour chaque maison d’Umm al-Khair. »
Lors d’une démolition, il y a la douleur immédiate et l’horreur de perdre sa maison. Mais le moment le plus difficile est sans doute la première nuit passée sans elle. Dans les heures qui suivent la démolition, vous serez entourés de vos amis de la communauté et de ceux qui sont venus d’ailleurs pour vous apporter leur solidarité. Mais à la fin de la soirée, ils rentreront tous chez eux, tandis que vous et votre famille devrez dormir dehors, au milieu des décombres de vos souvenirs.
« Je n’aurais jamais imaginé dormir à la belle étoile cette nuit-là », a déclaré Eid. « Je ne peux pas décrire cette situation — à quel point je voulais exprimer ce qui était en moi, et ce à quoi ma famille, qui est maintenant sans abri, était confrontée. Comment puis-je réduire leur peur et leur anxiété, leur sentiment de ne pas avoir d’endroit sûr ? » Pour ma sœur, il a fallu quelques jours pour commencer à digérer la tragédie. « Le soir, nous préparons généralement le dîner pour tout le monde et nous nous asseyons ensemble », m’a-t-elle raconté. « Ensuite, mes enfants sortent avec leurs amis dans la communauté, les plus jeunes s’endorment et nous planifions le lendemain matin. Mais à un moment donné, nous nous sommes retrouvés dans une tente instable qui ne peut nous protéger de rien. C’est à ce moment-là que nous avons compris ce qui nous était arrivé ».
Ici, à Umm al-Khair, la menace de destruction de maisons plane sur tous les habitants depuis que nous avons reçu les premiers ordres de démolition, il y a 17 ans. Lorsque j’étais jeune, mes parents ont tout fait pour nous protéger, mes frères et sœurs et moi, de cette réalité, mais certains souvenirs sont restés gravés dans ma mémoire.
Je n’avais que 13 ans lors des premières démolitions en 2007, mais je me souviens encore très bien de ce jour. Je me rendais à l’école à pied avec deux de mes cousins, puis je me suis assis à mon bureau qui se trouvait près de la fenêtre, ce qui me donnait une vue dégagée sur le village. Soudain, nous avons commencé à voir des bulldozers et des gens qui se déplaçaient ; nous avons essayé de sortir, mais les enseignants ne nous ont pas laissés faire. Je me souviens des larmes de ma mère à mon retour au village, des cris des femmes et de la colère qui se lisait sur le visage des hommes. Je me souviens des militants qui nous ont soutenus, des soldats et des agents de la police des frontières qui lançaient des gaz lacrymogènes, et des hommes qui ont été arrêtés. C’est un souvenir douloureux, mais je ne peux pas m’empêcher de m’en rappeler.
« J’essaye autant que possible de protéger mon fils de 4 ans de cette dure réalité, afin qu’il n’ait pas à porter les mêmes souvenirs que moi. »
Maintenant que je suis moi-même parent, j’essaye autant que possible de protéger mon fils de 4 ans de cette dure réalité, afin qu’il n’ait pas à porter les mêmes souvenirs que moi. Mais parfois, même si l’on est un bon père, il y a des choses que l’on ne peut pas contrôler. Et ces dernières semaines ont été parmi les pires que nous ayons jamais vécues.
Dans l’après-midi du 1er juillet, cinq jours après les démolitions, un groupe de colons de l’avant-poste israélien illégal de Havat Shorashim est entré dans notre village où un groupe de femmes âgées faisaient paître leurs moutons. Ils sont entrés dans la maison de ma mère, la doyenne du village, Hajja Khadra al-Hathaleen, en exigeant qu’elle leur fasse du café. Lorsque les femmes ont dit aux colons de partir, l’un d’entre eux a commencé à tirer des balles réelles en l’air, à frapper les femmes avec des bâtons et à leur envoyer du gaz au poivre dans les yeux. Pris de panique, nous avons appelé la police et l’armée, ne sachant pas comment protéger nos familles des colons. Mais lorsque l’armée est arrivée, au lieu de faire partir les colons de nos terres, elle a commencé à crier sur les habitants du village et à nous pousser hors de nos maisons. Au total, six habitants ont été blessés par les colons : quatre femmes, une fillette de 5 ans et un garçon de 17 ans. Nous avons appelé des ambulances pour emmener les blessés à l’hôpital, mais lorsqu’elles sont arrivées dans le village, les colons ont bloqué la route, empêchant les blessés de recevoir un traitement médical d’urgence.
Mon fils a été témoin de ces attaques — il jouait dans la zone où les colons sont arrivés — et en a été profondément affecté. Il veut savoir ce qui se passe et pourquoi. « Chaque fois qu’un colon me verra, est-ce qu’il utilisera du gaz poivré ? », demande-t-il. « Pourquoi grand-mère est-elle allée à l’hôpital ? » Il connaît même le nom de certains colons. Parfois, je lui dis qu’ils sont allés en prison ; je mens, mais je veux qu’il se sente en sécurité. Mais il voit encore ses grands-mères, ses cousins et ses tantes s’effondrer sur le sol devant lui. C’est un souvenir difficile, et je sais qu’il restera gravé dans sa mémoire.
Depuis les attaques, mon fils a commencé à bégayer, un symptôme entièrement nouveau qui me terrifie. Le médecin nous a dit que le meilleur traitement du bégaiement était un environnement sûr. Mais c’est ce que nous ne pouvons pas garantir à nos enfants : à Umm al-Khair, personne n’est en sécurité. Le lendemain, les mêmes colons sont revenus au village ; après avoir planté une tente dans la cour de mon voisin, plus de vingt d’entre eux se sont rassemblés pour réciter ensemble les prières juives du soir. Le lendemain matin, alors qu’ils faisaient paître leurs moutons sur nos terres agricoles privées, ils ont coupé l’unique tuyau qui permet à Umm al-Khair d’avoir accès à l’eau courante.
Au milieu de toutes ces injustices, nous nous sentons souvent oubliés, perdus ou désespérés. Parfois, nous nous demandons : pourquoi les Israéliens nous considèrent-ils comme des terroristes et des ennemis ? Pourquoi le monde n’agit-il pas pour rendre justice aux Palestiniens ? Mais la plupart du temps, nous nous sentons surtout fatigués. Les attaques, les raids, les démolitions : nous y pensons tout le temps. Je dis toujours que j’aurais aimé que le destin ne nous ait pas amenés jusque là. Mais maintenant, nous sommes coincés ici, il n’y a aucun moyen de partir.
Photographies de bannière et de vignette : Loez | Ballast
- Cette partie consiste en la traduction d’un récit des démolitions menées par les autorités israéliennes dans le village d’Umm al-Khair à l’été 2024, écrit par Awdah Hathaleen et publié dans le média en ligne +972 magazine.[↩]
- Reconnaissable à son uniforme gris, la border patrol, contrairement à ce que son nom pourrait faire penser, est une des forces de répression actives dans les territoires palestiniens. C’est aussi l’une des plus violentes [nda].[↩]
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