Peu de livres ont eu autant d’impact que le Manifeste du parti communiste. Rédigé par le jeune Marx à la demande de la Ligue des communistes, il est publié anonymement à la fin du mois de févier 1848. « Bien que le Manifeste soit notre œuvre commune, j’estime néanmoins de mon devoir de constater que la thèse principale, qui en constitue le noyau, appartient à Marx », expliquera son camarade Engels. Le succès n’est pas immédiat ; il sera traduit au fil des ans et régulièrement enrichi d’une préface. Ainsi peut-on lire dans celle de l’édition allemande de 1872 : « Étant donné les progrès immenses de la grande industrie dans les vingt-cinq dernières années et les progrès parallèles qu’a accomplis, dans son organisation en parti, la classe ouvrière, étant donné les expériences, d’abord de la révolution de Février, ensuite et surtout de la Commune de Paris qui, pendant deux mois, mit pour la première fois aux mains du prolétariat le pouvoir politique, ce programme est aujourd’hui vieilli sur certains points. » Les Éditions sociales l’ont récemment réédité. L’écrivain Éric Vuillard le préface — saluant « l’un des grands textes émancipateurs de l’Histoire du monde » — et la philosophe Isabelle Garo l’introduit longuement. Nous publions un extrait du texte de cette dernière.
Le Manifeste n’a […] rien d’un traité de philosophie politique et sa notoriété ultérieure occulte ce que fut son rôle réel : derrière le texte monument, c’est donc le texte événement qu’il importe de faire resurgir. Brochure destinée à une large diffusion, le Manifeste entreprend de décrire les bouleversements introduits par le développement du capitalisme afin de préciser les conditions et les buts de son abolition. Son émergence consiste dans une histoire de longue durée, dont les luttes de classes sont le moteur mais qui conduisent finalement au dépassement inéluctable de ce mode de production aussi puissant qu’inégalitaire. Mais Marx ne se contente pas d’annoncer la révolution, il souligne la nécessité de l’action politique, au sens neuf du terme, ainsi que l’importance décisive que revêt la prise de conscience, comme condition de la victoire des classes dominées. Surtout, il énonce une thèse majeure qui distingue le communisme de tout collectivisme qui nierait la dimension individuelle : tout à l’inverse, il s’agit de construire « une association dans laquelle le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ».
Intervention politique à part entière, le Manifeste vise ainsi à sceller l’union de la théorie et de l’histoire, transformant l’une en même temps que l’autre, l’une par l’autre. Construit en quatre parties, il commence par brosser un saisissant tableau d’ensemble de l’histoire humaine pour y inscrire l’essor de la bourgeoisie et la montée du prolétariat. Cette analyse vise à inscrire le communisme dans le cadre de cette histoire puis à définir, dans un deuxième temps, le rôle spécifique des communistes sur le plan politique, réfutant au passage les idées reçues à leur propos. Dans un troisième chapitre, Marx s’arrête sur les différents courants du socialisme et du communisme existant à son époque, avant de préciser dans la dernière partie le rôle des communistes, leurs rapports avec les autres forces politiques et la portée de la révolution qui s’annonce.
« Marx s’efforce d’esquisser plus nettement les voies de la transformation possible et nécessaire. »
Il s’agit bien de fournir aux militants, non pas de simples éléments de propagande, mais de véritables outils de compréhension et de réflexion stratégique, de défendre des mesures programmatiques sans proposer pour autant de description du monde à venir. Et c’est bien ce qu’énonce son titre : le terme de « manifeste » nomme la rupture avec les « catéchismes » des organisations ouvrières clandestines, dont le texte d’Engels restait trop proche. Inventant sa forme inédite, il est encadré par des formules ramassées et percutantes, promises à une longue postérité, qui témoignent de sa nature d’intervention inséparablement théorique et politique. Il s’ouvre en effet sur deux incipit successifs, demeurés aussi célèbres l’un que l’autre : « un spectre hante l’Europe, le spectre du communisme », proclame son préambule, tandis que sa première partie s’ouvre sur l’affirmation que « l’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de luttes de classes ». Mais le spectre a vocation à devenir autre chose que la grande peur des dominants et à apparaître pour ce qu’il est, une puissance en construction. Quant au terme de « communiste » que mentionne le titre, sa nature de qualificatif et non de substantif importe également : il ne s’agit pas de décrire par avance un monde à naître, le communisme, mais de susciter et d’accompagner l’action de ceux qui sont les artisans de cette construction et qu’il s’agit de rassembler. Quand à sa dernière phrase, elle est tout sauf une conclusion : « prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »
Le Manifeste est décidément un texte sans précédent, tant par sa forme que par son contenu. Mais, si son souffle exceptionnel est celui de Marx qui n’a alors pas trente ans, sa teneur est aussi le produit des longs débats collectifs qui ont préparé la rédaction finale. Sans s’y substituer mais en les complétant de ses propres analyses, Marx s’efforce d’esquisser plus nettement les voies de la transformation possible et nécessaire. Cette nécessité n’est pas celle d’un scénario qui se déroulerait sans coup férir, mais plutôt, sur la base d’une révolution jugée désormais inéluctable, l’énoncé d’une exigence historique et humaine qui semble alors à portée de main. Aux yeux de Marx et d’Engels, dès l’époque de sa première expansion, le capitalisme appelle son dépassement : accroissement de la production à une échelle sans précédent, au prix du bouleversement de toutes les relations sociales antérieures, exploitation nue et brutale, colonisation, conquête du marché mondial et pillage des richesses, mais aussi survenue de crises périodiques et croissantes, développement des besoins humains à mesure même que les producteurs se trouvent comme jamais écrasés par une organisation du travail qui vise le profit et sa captation par une minorité, toutes ces conséquences forment des contradictions historiques massives qui appellent et rendent possible une nouvelle organisation de la vie sociale.
Sur le terrain des luttes de classe, la montée en puissance de la bourgeoisie s’est accompagnée de sa conquête progressive de la souveraineté politique, la conduisant à édifier des États qui ne sont que des comités de gestion à son service, pense alors Marx. Mais, enchaînée à l’essor continuel de la production, elle ne peut se contenter de ses acquis et doit s’emparer du monde entier pour échapper aux crises économiques récurrentes. Elle doit dominer les forces de la nature, développer sans trêve les forces productives et s’annexer l’activité humaine dans son ensemble, faisant ainsi naître la classe qui la détrônera.
Pour Marx, cet essor des forces productives capitalistes a fait exploser le cadre féodal et ses vieux rapports sociaux ossifiés mais il est voué à se poursuivre au-delà de son moment bourgeois : les crises répétées, la misère populaire qu’elles engendrent au milieu de l’accumulation sans précédent des richesses, sont la preuve que l’heure est venue d’en finir avec une telle organisation de la vie sociale. Cependant, la condition de ce dépassement n’est pas seulement sociale, elle est politique, elle implique l’organisation des prolétaires en tant que « mouvement autonome de l’immense majorité dans l’intérêt de l’immense majorité ». Il faut souligner que les classes ne sont pas pour Marx des entités stables mais des dynamiques, définies et redéfinies par le conflit permanent qui les oppose ou les fédère. Leur transformation interne prépare des bouleversements majeurs. Ainsi Marx pense-t-il qu’une fraction éclairée de la bourgeoisie peut se rallier au prolétariat. Mais il repère aussi une contre-tendance à cette unité, la concurrence que se font les ouvriers entre eux et qui empêche leur unité. Le Manifeste propose une analyse complexe et non linéaire des rapports de classe, qui esquisse de possibles alliances provisoires ou durables entre classes ou fractions de classes, dépendant toujours des situations concrètes et nationales.
« Le Manifeste est l’expression de cette vision du monde des opprimés : l’optimisme extrême qui traverse ce texte reflète sa vocation militante tout autant que l’immense espoir populaire qui le porte. »
Au total, les contradictions gigantesques engendrées par ce capitalisme invasif ouvrent la voie à une révolution de tout l’édifice politique et social, qui s’inscrit, elle aussi, dans la longue histoire des luttes de classes qu’évoque Marx dans des lignes brillantes. Sur ce plan, l’analyse marxienne présente par endroit un caractère nettement déterministe :
la bourgeoisie produit avant tout ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables ». Marx prête ainsi une forme de nécessité à la résolution de la contradiction entre la croissance des forces productives capitalistes et les rapports de production propriétaires qui les entrave. Et c’est à la révolution à venir qu’il transpose une logique empruntée à la Révolution française, dont l’histoire le passionne : « les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent à présent contre la bourgeoisie elle-même.
Néanmoins les différences sont à ses yeux nombreuses entre ces deux moments révolutionnaires : d’une part, le prolétariat, exploité et opprimé, incarne précisément à ce titre l’exigence de l’émancipation collective. La révolution à venir est sans précédent, portant au pouvoir une classe qui a pour mission non d’instaurer sa domination mais d’abolir tout rapport de classe ainsi que toute monopolisation du pouvoir politique sous la forme d’un État séparé. D’autre part, elle implique le développement de la conscience individuelle et collective, permettant la construction d’un projet portée par une organisation ouvrière. Le Manifeste est l’expression de cette vision du monde des opprimés : l’optimisme extrême qui traverse ce texte reflète sa vocation militante tout autant que l’immense espoir populaire qui le porte. Marx pressent cependant que le processus révolutionnaire suivra un cours long et heurté. Le Manifeste fait ainsi de la stratégie l’un de ses objets d’analyse tout en en procédant, concrétisant ainsi la définition ouverte et dynamique qu’en donnait L’Idéologie allemande : « le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes ».
Il faut rappeler que le communisme, au sens moderne du terme, est apparu à la fin du XVIIIe siècle et qu’il s’est construit autour de l’objectif central de la « communauté des biens ». L’option communiste s’ancre dans la tradition issue de Gracchus Babeuf et se distingue par la radicalité supérieure de sa visée : supprimer l’injustice sociale et l’exploitation qui en est la cause en conquérant l’État afin de le transformer. Mais la cohérence doctrinale supérieure du communisme a pendant longtemps pour contrepartie la faiblesse de sa base sociale et sa tendance à l’abstraction doctrinale. Marx a commencé par vivement critiquer ce communisme de première génération, qu’il qualifie de « grossier », centré sur la dénonciation de la propriété et sur des objectifs redistributifs, délaissant de ce fait la question de la réorganisation de la production, de la société et de l’État ainsi que celle des formes d’organisation de la classe ouvrière. Le Manifeste souligne que « le communisme n’enlève à personne le pouvoir de s’approprier des produits sociaux ; il n’ôte que le pouvoir de s’assujettir, par cette appropriation, le travail d’autrui ».
C’est donc à un communisme en pleine mutation qu’il se rallie et c’est à sa transformation qu’Engels et lui vont dès lors œuvrer activement. De sorte que la redéfinition de la politique qui se joue à travers ces lignes, préparée par les réflexions antérieures de Marx, franchit ici un palier nouveau en raison de cette séquence exceptionnelle où théorie et histoire, sans pour autant fusionner, se rencontrent. Dès la Question juive et la Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, Marx s’était orienté vers une critique de l’État en tant qu’instance séparée, scindée de la vie économique et sociale. Mais il ne s’agit pas pour autant de faire de l’État une instance illusoire, à supprimer purement et simplement : il s’agit d’engager un processus de réappropriation des fonctions dont il opère la confiscation et de réorganiser collectivement et rationnellement la vie économique et sociale. Mais s’agit-il encore de politique ?
« Mais la cohérence doctrinale supérieure du communisme a pendant longtemps pour contrepartie la faiblesse de sa base sociale et sa tendance à l’abstraction doctrinale. »
La réponse est complexe en raison de l’ambivalence durable du terme de « politique » sous la plume de Marx. D’un côté, « toute lutte des classes est une lutte politique ». De l’autre, si l’État bourgeois est considéré comme l’essence même de la politique, ils sont alors tous deux voués à disparaître. En 1843, Marx considérait que, lors de la Révolution française, « les Français ont compris cela au sens où, dans la vraie démocratie, l’État politique disparaîtrait1 ». Dans le Manifeste, c’est le communisme qui désigne la politique entendue comme élan, comme « conquête de la démocratie » qui déborde toute logique institutionnelle. L’abolition de l’État conduira à la formation d’un « pouvoir public », forme d’autogouvernement dont Marx affirme qu’elle perdra son caractère politique, autrement dit sa dimension d’instrument de classe. Par-delà les critiques traditionnelles de la propriété privée, la perspective de la réappropriation qu’il dessine porte bien plus largement et radicalement sur les rapports sociaux eux-mêmes. Et s’il s’agit d’abolir les instruments qui servent à monopoliser l’ensemble des activités sociales en faveur de la bourgeoisie, cette règle s’applique aussi aux idées et au savoir. Sur ce plan aussi, le Manifeste incarne par avance ce qu’il revendique : un autre régime de la connaissance impliqué dans l’action. Cette réappropriation concerne non les idées dominantes existantes (pas plus qu’il ne s’agit de se réapproprier l’État tel qu’il est), mais le travail intellectuel en tant qu’activité sociale.
Le rôle propre des communistes est justement à redéfinir sous cet angle : ils sont la « fraction la plus résolue des partis ouvriers de tous les pays », qui ont « sur le reste de la masse du prolétariat l’avantage d’une intelligence claire des conditions, de la marche et des résultats généraux du mouvement prolétarien ». Cette réorganisation d’ensemble des thèses antérieures s’effectue sous la condition d’une révolution victorieuse : en février 1848, bien plus tôt que ne le pensaient Marx et Engels, c’est à Paris que la révolution se déclenche et non en Allemagne, mais quelques mois plus tard, elle recule partout en Europe face aux forces réactionnaires qui finissent par l’écraser au printemps 1849. Le déroulement historique réel mettra en évidence la pertinence du Manifeste mais aussi certaines de ses limites : plusieurs thèses seront aussitôt remises par Marx sur le métier. Ainsi, l’idée que le capitalisme, par opposition au féodalisme, rend visible et définitivement flagrante la domination sociale, ainsi que son corollaire d’« une simplification des antagonismes de classe » seront remises en cause même si, dès le Manifeste, l’unité de la classe ouvrière est pensée comme le résultat d’un labeur politique et non comme un processus spontané. Il en résulte que classe et organisation ne coïncident donc pas, même si la notion de « parti » désigne ici principalement la classe en tant que groupe mobilisé que les structures partisanes aident à conscientiser.
Marx reviendra également sur l’idée que la bourgeoisie « se façonne un monde à sa propre image », ayant supposé hâtivement que la conquête capitaliste du monde rimait avec une homogénéisation des rapports de production à l’échelle de la planète, généralisation pensée comme la condition sine qua non de leur abolition ultérieure. À partir des années 1850, en raison d’une attention plus grande portée aux sociétés non occidentales, Marx corrigera cette conception de l’histoire. Il reviendra de même sur sa conviction que, très vite, le capitalisme ne parviendra plus à surmonter les crises périodiques qu’il engendre et que sa fin est proche. Pourtant dès le Manifeste, en contrepoint de cette tendance déterministe, Marx souligne le rôle décisif des acteurs historiques, conférant sa mission propre à une organisation ouvrière capable d’orienter et d’intensifier le conflit social en affrontement politique : « la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui la mettront à mort ; elle a produit aussi les hommes qui manieront ces armes les ouvriers modernes, les prolétaires ». Il ne faut pas oublier que ce texte s’adresse à des lecteurs qu’il s’agit d’enrôler dans la lutte communiste, effort qui serait inutile si la conscience politique était vouée à progresser par elle-même, mais inutile aussi si le succès ne s’entrevoyait pas, au moment où Marx rédige ces lignes.
Par la suite, on a pu juger le Manifeste en décalage avec les aspirations nationales caractérisant la révolution de 1848 en Europe et à travers le monde. Pourtant, si la question des nationalités n’est pas centrale, elle y est bien présente. Marx défend un internationalisme qui est à ses yeux une dimension constitutive de la révolution communiste, mais il n’ignore pas pour autant le fait national, bien au contraire : « Les ouvriers n’ont pas de patrie », mais le prolétariat doit tout d’abord s’ériger en « classe nationale », puisque « le prolétariat de chaque pays doit bien entendu en finir avant tout avec sa propre bourgeoisie ». Il s’efforce de concevoir les luttes nationales comme des formes momentanées de la mobilisation révolutionnaire et non des buts en soi, à rebours de la montée future des nationalismes au sein même des organisations ouvrières.
Quant à la question de l’État, elle donnera lieu à un remaniement profond, sa conquête cédant la place à la perspective du « bris » nécessaire d’un appareil irrécupérable. Parallèlement, Marx révisera en profondeur la question stratégique des alliances, après que les courants démocrates bourgeois se sont retournés contre le prolétariat. Il en viendra également à considérer que les communistes ne sont pas une simple fraction interne mais qu’ils ont vocation à orienter le « parti » ouvrier dans son ensemble2. Une telle réflexion stratégique n’est jamais doctrinaire mais toujours liée aux circonstances déterminées qui font de l’action politique une intervention au sein d’une situation concrète : le Manifeste inaugure cette approche, bien loin de vouloir trancher une fois pour toutes le rôle des communistes.
Illustrations de bannière et de vignette : Vasile Dobrian
- Karl Marx, Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, œuvre inachevée écrite en 1844 et publiée 1927 [ndlr].[↩]
- Voir Jean Quétier, « L’Adieu aux Marx, théoricien du parti », in Karl Marx, Sur le parti révolutionnaire, Paris, Éditions sociales, 2023 ainsi que Stathis Kouvélakis, « Événement et stratégie révolutionnaire », in Karl Marx et Friedrich Engels, Sur la Commune de Paris. Textes et controverses, Paris, Éditions sociales, 2021.[↩]
REBONDS
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☰ Lire notre article « Deux ou trois idées pour la prochaine révolution », Victor Cartan, avril 2023
☰ Lire notre discussion avec Paul Guillibert : vers un « communisme du vivant » ?, mars 2022
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